San Francisco demande à tous les employés municipaux de se faire vacciner contre le coronavirus ou de perdre leur emploi
Le vaccin ou le licenciement !
Via CBS News :
San Francisco est désormais la plus grande municipalité des États-Unis à déclarer qu’elle exigera de tous ses employés qu’ils se fassent vacciner contre le COVID-19, sous peine de perdre leur emploi. Cette politique, publiée mercredi sur le site Web de la ville, entrera en vigueur le 28 juin.
Les quelque 35 000 employés municipaux de la ville californienne auront jusqu’à 10 semaines pour se faire vacciner, une fois que la Food and Drug Administration aura donné son accord pour ces vaccins, qui ne sont actuellement autorisés qu’en cas d’urgence aux États-Unis.
Les employés ont jusqu’à la fin du mois de juillet pour signaler leur statut vaccinal par le biais du système de paie de la ville. Il leur est demandé de fournir une preuve de vaccination en téléchargeant une photo de leur carte de vaccination, par exemple.
Les responsables de la ville ont déclaré que la vaccination obligatoire garantira la sécurité des employés et du public.
« Le COVID-19 continue de poser un risque, en particulier pour les personnes qui ne sont pas complètement vaccinées, et certaines mesures de sécurité restent nécessaires pour se protéger contre les cas de COVID-19 et les décès », a déclaré Carol Isen, directrice des ressources humaines de la ville, dans un communiqué. « La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la transmission et de limiter les hospitalisations et les décès dus au COVID-19. »
Les employés non vaccinés sont plus susceptibles de contracter le COVID-19 et pourraient infecter les membres du public qui dépendent des services municipaux, a ajouté Mme Isen.
Les employés de la municipalité de San Francisco dont l’état de santé ou les croyances religieuses les empêchent de se faire vacciner peuvent être exemptés du mandat. Mais les employés sans restrictions qui ne se font pas vacciner pourraient être licenciés, selon la nouvelle politique.
« Le non-respect de cette politique peut entraîner des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement », a déclaré Mme Isen.
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Dans le secteur privé, certains employeurs adoptent une ligne plus dure et exigent que les travailleurs et les visiteurs soient vaccinés avant de retourner dans leurs bâtiments.
La banque d’investissement Morgan Stanley a déclaré qu’à partir du mois prochain, la vaccination sera obligatoire pour les employés, les travailleurs externes, les clients et les visiteurs – en fait, toute personne qui souhaite entrer dans les bureaux de Morgan Stanley à New York et dans la banlieue de Westchester County. Quant au détaillant en ligne Saks, il exige que ses quelque 500 employés basés à Manhattan se fassent vacciner avant de retourner à son siège.
Une nouvelle application vise à inciter les employeurs à vérifier le statut vaccinal de leurs employés
Les libertés civiles sont mises de côté.
Aux États-Unis, les employés sont soumis à une pression de plus en plus forte pour révéler leur statut vaccinal, car de nombreuses entreprises s’efforcent de les faire revenir dans les bureaux, après que les mesures de confinement du Covid les aient contraints à travailler à distance pendant plus d’un an.
Pour l’instant du moins, seules 30 % des entreprises qui ont récemment participé à un sondage Willis Towers Watson mettent en œuvre des exigences obligatoires en matière de statut vaccinal, ou y songent.
Et pour faciliter et vendre cette approche, des entreprises comme Proxy, fournisseur de technologies d’identité, proposent des solutions qui contourneraient à la fois le principe de confiance entre l’employeur et l’employé, et la présentation des certificats de vaccination numériques des CDC afin de vérifier le statut vaccinal d’une personne.
La sécurité des données sensibles et le respect de la vie privée étant des préoccupations majeures pour toutes les applications qui ont vu le jour pendant la pandémie, Proxy a pris soin de minimiser ces craintes en affirmant que la nouvelle application ne demandera pas aux employés de partager leurs « données de santé ».
L’application fonctionne en téléchargeant des photos des cartes des CDC – et des pièces d’identité délivrées par le gouvernement – qui seront ensuite consultées et vérifiées par une « borne d’enregistrement iPad » à l’entrée de l’entreprise.
Le cofondateur et PDG de Proxy, Denis Mars, est allé jusqu’à dire qu’il s’agissait d’une approche « privilégiant la protection de la vie privée », mais les rapports sont jusqu’à présent peu précis sur la manière dont l’application fonctionne réellement pour mieux protéger la vie privée.
Ce qui est clair, c’est qu’elle est destinée à aider les entreprises, en particulier les grandes, à ramener leur personnel au bureau tout en évitant les tracas de la vérification manuelle des cartes de vaccination.
Le Wall Street Journal a écrit au début du mois que certaines entreprises semblent perdre patience en essayant de persuader leurs employés de se faire vacciner en leur offrant des avantages tels que de l’argent et des congés.
Bien qu’elles n’imposent pas encore carrément la vaccination, de plus en plus d’entreprises en dehors du secteur des services essentiels poursuivent la campagne de vaccination de manière plus agressive, soit en demandant une vérification du statut vaccinal, soit en rendant la vie de leurs employés plus difficile en « restreignant leurs activités ».
Ces entreprises s’appuient sur les nouvelles orientations récentes de la Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi (Equal Employment Opportunity Commission), selon lesquelles les employeurs sont autorisés à exiger de tous les travailleurs qu’ils soient vaccinés afin de pouvoir réintégrer leur lieu de travail physique.
Déjà, en 2018:
Eléments de réponse au plaidoyer pro obligation vaccinale de l’interview d’AC Siegrist dans la Tribune de Genève du 3 janvier 2018 [1]
par delepine (son site)
jeudi 11 janvier 2018
« la démocratie en santé n’est pas la reine de l’échiquier ; elle en est le fou. Et avec elle, tous ceux qui y croient ; ces bénévoles, usagers, professionnels de santé, élus, partenaires sociaux, qui donnent de leur temps et de leur énergie dans des instances nationales (CNS, CNCPH, CNRPA), territoriales (CRSA, Conférences de territoire) ou liées à un établissement de santé (CRUQPC, CVS) ; ceux-là même qui croient que la réflexion issue du terrain fera évoluer notre système de santé, alors qu’elle ne servira que de faire-valoir. » thomas Dietrich in « les illusions perdues » rapport sur la concertation vaccinale de 2016 (référence 15)
La bataille pour ou contre l’obligation vaccinale ressemble trop souvent à une guerre de religion où les dogmes s’affrontent. Pour permettre un débat démocratique et éclairé, il est indispensable de revenir aux faits, rien qu’aux faits chiffrés et prouvés. Plus de catéchisme pro ou anti vaccinal ! Des faits !
La tribune de Genève vient de présenter une interview d’AC Siegrist, directrice du Centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève, pour tenter de justifier l’obligation vaccinale française. Nous souhaitons présenter quelques commentaires sur cette interview, précisant que nous ne sommes pas anti vaccin, mais seulement partisans d’une politique vaccinale raisonnée et libre pour chacun, s’appuyant sur la balance avantages/risques de chaque vaccin, pesée pour chaque individu en fonction de ses risques particuliers et des données acquises de la science (information à fournir à tout patient). C’est le principe même d’une obligation, en l’absence de risque sanitaire réel, et son caractère aveugle (la même pour tous) que nous critiquons ici et que nous redoutons pour les enfants, d’autant plus qu’ils sont plus jeunes.
Vaccination raisonnée et non obligatoire : hépatite B pour les soignants exposés au CHU de Genève
Le premier exemple qu’elle donne pour justifier l’obligation est celui des soignants de son hôpital, qui correspond à celui d’une vaccination raisonnée. Les soignants sont exposés professionnellement au virus de l’hépatite par le sang parfois contaminé de malades. Pour eux, la balance avantages/risques de la vaccination est possiblement positive [2] et une recommandation vaccinale spécifique pourrait se discuter. L’hôpital n’embauche plus de non vaccinés, c’est son droit et aussi celui d’un soignant de choisir de ne pas postuler dans cette structure ! Ceci n’a rien à voir avec une obligation générale pour 850 000 nourrissons par an, exposant les parents réfractaires aux poursuites judiciaires pour défaut de soins risquant 2 ans de prison et 30 000 € d’amendes. Ce qui a été supprimé par la ministre sont les peines spécifiques, mais les tribunaux sont à même de condamner, comme le sont actuellement des parents ayant refusé le simple DT Polio. Ne déformons pas la triste réalité. De plus le refus de scolariser ces enfants non vaccinés est discriminatoire et ne ressemble en rien au cas du soignant de l’hôpital cité !
Quant à ce même vaccin contre l’hépatite B, il est caricatural de l’obligation injustifiée et dangereuse : les nourrissons français non exposés à ce virus (qui ne se transmet que par le sang ou les relations sexuelles) et dont l’immunité vaccinale aura disparu au début de la période à risques (adolescence)[3] [4] sont une cible illogique. Cette vaccination, complètement inutile à cet âge, expose à des complications potentiellement graves[5] et sa balance avantages risques est indiscutablement défavorable : cette obligation vaccinale précoce n’a pas de justification médicale. Qui peut raisonnablement la défendre ? La phrase de A.C S dans la tribune sonne curieusement : « les vaccins sont une sonde de l’état d’une société, de la place de l’individu et de sa relation aux autres et à l’autorité ». Dans une démocratie, y-a-t-il lieu de tester notre soumission à l’autorité ? Est -ce le rôle d’un médecin ou d’une ministre ? Quel aveu !
Négation de la toxicité du vaccin antihépatite B reconnue et indemnisée y compris par les tribunaux français
Son affirmation « la vaccination contre l’hépatite B, accusée de causer la sclérose en plaques » laisse pantois. Ignorerait-elle que le vaccin n’est pas seulement accusé, mais déclaré coupable, que le lien de causalité entre vaccination anti hépatite et sclérose en plaques est définitivement admis par la justice administrative[6] [7].Celle-ci reconnait la responsabilité de l’Etat et indemnise ses salariés victimes de ce vaccin qu’il leur avait imposé[8], lorsque l’expert n’exclut pas un lien de causalité entre la vaccination et la pathologie. « Le lien direct entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques doit alors être regardé comme établi eu égard d’une part, au bref délai ayant séparé l’apparition des premiers symptômes d’une sclérose en plaques, éprouvés par l’intéressé et validés par les constatations de l’expertise médicale, à la bonne santé de la personne concernée et à l’absence, chez elle, de tout antécédent à cette pathologie antérieurement à sa vaccination ». Cette interprétation a été confirmée en juin 2017 par la cour de justice européenne.[9]
De même sa remarque « Ces événements n’ont pas été accompagnés par des campagnes d’information objectives » est une litote car les campagnes prétendument « d’informations sur les vaccins » organisées par le ministère et les laboratoires fabricants les vaccins ont été mensongères sur de très nombreux points[10]. Ce sont ces mensonges publicitaires récurrents, le déni systématique des complications et le refus d’entendre les plaintes des victimes qui sont responsables de la défiance de la population et non pas de « groupes peu nombreux et très actifs ». D’ailleurs cette défiance n’a pas attendue internet pour exister et on peut retrouver des publications datant de plusieurs décennies sur cette même défiance.
Poliomyélite quasiment disparue dans nos contrées depuis trente ans
La poliomyélite (comme la typhoïde et le choléra) est une maladie à transmission féco orale (le virus se transmet par les excréments d’un malade infecté à la bouche du futur infecté par la nourriture ou la boisson contaminée). La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable. Ce n’est pas le vaccin qui a vaincu la poliomyélite en Occident, mais bien l’hygiène et les compagnies d’assainissement des eaux. D’ailleurs les rares cas de poliomyélite observées dans ces vingt dernières années en Europe sont dus au virus du vaccin lui-même qui a retrouvé sa virulence.
Rougeole et coqueluche. Quels arguments ?
Son affirmation « chacun connaissait quelqu’un ayant eu une coqueluche[11] ou une rougeole grave » est incroyable ! Certes, en France la population proche d’enfants connaissait la coqueluche et la rougeole, mais aussi leur bénignité ; les formes graves étaient rarissimes. En France, pour plus de 65 millions d’habitants, la ministre de la santé n’a pu recenser que dix rougeoles mortelles en dix ans[12] soit, si on estime que la mort d’un enfant est connu de 100 personnes, la probabilité d’en connaître un cas ne dépasse pas un sur six cent mille par an !
La diabolisation de la rougeole
« La rougeole provoque en France des milliers d’hospitalisations et parfois des décès »[13] réitère la propagande vaccinale trompeuse précédemment utilisée pour affoler la population et la convaincre de se faire vacciner en outre contre l’hépatite, la grippe H1N1, la grippe saisonnière ou les papillomavirus et qui est à l’origine de la défiance en la parole des experts. Espérons que les propos de la pédiatre ont été déformés par le journal, confondant la mortalité de la rougeole dans certains pays pauvres et la France.
Ces chiffres sont contredits par l’expérience quotidienne des médecins français, la nôtre sur une cinquantaine d’années, et par les relevés de l’institut de veille sanitaire. Notons que cette peur, exacerbée par les campagnes de presse, les déclarations de gouvernants et les émissions pluriquotidiennes sur la santé alimente le flux des urgences hospitalières ou en ville pour des symptômes banals craints par les parents qui vont jusqu’à pleurer si on détecte une grippe (banale le plus souvent) ou qu’on refuse des antibiotiques (inutiles).
A.C. S affirme voir vu mourir un « petit qui avait attrapé la rougeole », parce qu’il n’avait pas été vacciné. Il est très dommage qu’elle n’ait, semble-t-il, ni déclaré ni publié ce cas car l’Office Fédéral de la Santé Publique suisse ne dénombre dans les dix dernières années que deux enfants morts de rougeole en Suisse, dont le dernier en 2017 était un jeune leucémique qui avait été vacciné contre la rougeole et la précédente (en 2009) une étrangère dont les conditions de vie et de santé restent à préciser. De plus, une scientifique ne peut baser ses décisions sur une observation émotionnelle (pas plus que ne l’auraient dû les députés qui ont voté la loi !) Ou bien à quoi servent les études statistiques, les essais etc…
A.C. S prétend aussi que « la rougeole offre une immunité à peine meilleure (100%) que le vaccin (98%), pour autant que l’on y survive sans séquelles. » Pourtant, avant la vaccination, en France, la quasi-totalité des enfants faisaient leur rougeole et les autres éruptions bénignes de l’enfance, et survivaient sans séquelles. De plus la persistance à vie de l’immunité conférée aux femmes par le virus de la rougeole leur permettait de transmettre leurs anticorps à leurs nouveaux nés et ainsi de les protéger de la maladie dans leurs premiers mois. L’inconstance et la moindre persistance de l’immunité obtenue par la vaccination explique la fréquence croissante des formes de rougeole chez les tout petits justifiant, pour les pro obligation une vaccination plus (trop !) précoce sur un système immunitaire non mature.
Inefficacité de la couverture maximale vécue en Chine et aux USA
Dans ce pays, l’intérêt de la société prime sur celui des individus, et l’efficacité du système totalitaire permet d’obtenir une couverture vaccinale de plus de 98%. En Amérique, grâce à une propagande forcenée, le taux de couverture vaccinale dépasse les 95%. Mais dans ces deux pays, le virus sauvage circule toujours, véhiculé par des adultes vaccinés et porteurs sains, ne permettant donc pas de protéger les personnes à risques. Ces exemples montrent que l’éradication de la rougeole n’est pas pour demain. Même si les experts de l’OMS ont proclamé en 2000, puis en 2016 avoir éradiqué la maladie en Amérique du Nord[14], cette déclaration fut démentie par la réapparition épisodique de la maladie qui confirme que le virus circule toujours malgré la couverture vaccinale prétendument optimale.
L’ancien directeur général de la santé en France, William Dab, a précisé lors d’une interview « Une stratégie d’intervention fondée sur l’obligation doit se discuter non dans ses principes, mais dans ses résultats, et ceux-ci ne sont pas si favorables.. »
Commentaires sur la concertation citoyenne de 2016 en France.
Concernant la concertation citoyenne organisée par le ministère de la santé, on peut se demander si A.C. S a lu les conclusions publiées par les deux jurys. Contrairement à ce qu’elle prétend, ce processus n’a pas été démocratique et les conclusions officielles ne reflètent absolument pas, ni les débats, ni les conclusions des jurys, mais seulement ce que le ministère avait décidé de claironner.
Citons son organisateur T Dietrich[15] qui démissionna de dépit et d’écœurement de son poste de secrétaire général de cette concertation :
(..) « Il fut exigé que je fasse relire les avis ou contributions de la Conférence Nationale de Santé par le cabinet de la Ministre, préalablement à leur publication. Ainsi, le cabinet pourra expurger tous les passages qui lui sembleraient trop contestataires. »(..)
« Un débat public piloté par une agence sous tutelle de l’Etat et qui mène dans le même temps des campagnes de communication pro-vaccination, un comité d’organisation de ce débat aux ordres de la Ministre, un comité d’orientation dirigé par un proche de Marisol Touraine et qui n’aura de fait aucune indépendance… En fait de débat public, c’est une véritable opération de propagande qui est menée pour inciter les français à se vacciner, en occultant totalement toute réflexion sur la question de la balance bénéfices/risques. Machiavel en sortira sans doute grandi, mais non la démocratie en santé. L’état de santé des français, non plus. Car il est évident que de plus en plus de parents renonceront à vacciner leurs enfants, faute de pouvoir disposer d’une information qui ne soit pas entachée du soupçon de la partialité et du conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. Une information qu’auraient pu leur apporter les conclusions de ce débat public, s’il n’avait été honteusement biaisé. »
Lorsque A.C.S prétend que « ces jurys ont proposé d’étendre l’obligation afin que tous les vaccins aient le même statut », soit elle a été trompée, soit elle ment.
Revenons aux faits avec leurs références. Le jury de citoyens a été incapable de dégager un consensus sur le caractère obligatoire ou seulement recommandé des vaccins[16]. Le jury professionnel a, lui clairement tranché contre l’obligation[17] :
« Sortir de l’obligation vaccinale permettrait une plus grande responsabilisation des parents, des citoyens, mais aussi des adolescents et des jeunes adultes. Comprendre pourquoi tel ou tel vaccin est indispensable est différent que d’imposer l’obligation de certains vaccins. La surveillance de données épidémiologiques permettra d’évaluer la pertinence de cette nouvelle stratégie ».
Mais, le comité d’organisation, présidé par Alain Fischer[18] n’a absolument pas pris en compte l’avis des professionnels de santé, ni celui des citoyens, et imposé sa décision d’élargir l’obligation conformément à la volonté de la ministre. Ce qu’a constaté tristement Dietrich :
« la démocratie en santé n’est qu’une vaste mascarade montée par les hommes et les femmes politiques pour faire croire à une certaine horizontalité de la décision publique en santé – alors qu’elle n’a jamais été aussi verticale. Et tout ceci au détriment des citoyens, dont on utilise les deniers… »[19]
Quant à l’espoir que l’obligation serait transitoire, c’est une promesse qui n’engage que ceux qui y croient. L’obligation sera imposée jusqu’à ce qu’un mouvement citoyen suffisamment puissant impose sa suppression.
Violation du code de Nuremberg, de la convention d’Helsinki et d’Oviedo.
Lorsqu’A.C. S accuse d’égoïsme ceux qui refusent certains vaccins pour leurs enfants, elle renie les principes éthiques de la médecine : « tu n’administreras un traitement qu’avec le consentement éclairé de ton patient »[20] et les droits du citoyen à disposer de son corps « toute intervention médicale préventive ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, et fondé sur des informations suffisantes… le seul intérêt de la science ou de la société ne doit pas prévaloir. » [21].
Méfions-nous de ceux qui veulent faire passer ce qu’ils prétendent être l’intérêt de la société avant ceux de l’individu : ce sont là les germes de la tyrannie qu’on laisse prospérer dont les intentions ne sont guère altruistes. La relation médecin-patient doit être d’abord et avant tout basée sur la confiance, alors que la coercition la mine. Les médecins servent alors l’état et par extension la société, avant l’intérêt de leurs patients. C’est la rupture du serment d’Hippocrate, même si la nouvelle loi essaie de le justifier : selon la modification du code de santé publique de décembre 2017, le médecin doit d’abord obéir à l’état et à la loi : c’est la mort de la médecine et le développement des désertions et donc des déserts. Pas de médecine sans liberté.
Attention aux dérives qui subrepticement détruisent notre monde.
Nous nous trouvons ici sur une pente glissante où la médecine civilisée a trop souvent déraillé dans le passé. ». Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg[22], a averti en 1947 que « c’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que, bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931 « dans l’intérêt de la société et de la nation. »
Danger d’une extension facile de l’obligation après le vote de la loi applicable en 2018, en particulier pour le Gardasil chez les prépubères
A.C. S prône la vaccination contre le cancer du col de l’utérus et se félicite qu’elle atteigne déjà 70% des femmes en Suisse. Pourtant, il n’existe toujours aucune preuve scientifique que ce vaccin ait la moindre efficacité contre ce cancer dont l’apparition après des décennies ne permet absolument pas aujourd’hui d’en affirmer l’efficacité. La seule justification est une corrélation entre présence du virus HPV et sa disparition avec le vaccin. Mais la responsabilité directe du virus dans l’apparition du cancer reste à démontrer. De plus, en rassurant les femmes, le vaccin risque de faire régresser le dépistage par frottis qui représente le seul dépistage de cancer ayant fait la preuve de son utilité à ce jour. Enfin, plusieurs centaines de morts suspectes et de troubles neurologiques lui sont attribués avec de nombreuses plaintes pénales dans le monde. Là aussi le bénéfice très incertain et les risques avérés aboutissent à une balance avantages/risques défavorable.[23]
Plaidoyer du professeur Siegrist justifiant les liens d’intérêt des professeurs prônant la vaccination et les laboratoires pharmaceutiques !
Dans son dernier chapitre A.C. S fait curieusement le plaidoyer de ses liens d’intérêts, en prétendant que côtoyer les firmes productrices de vaccins n’altère pas son jugement. Elle nous tend la perche pour en parler ! Malheureusement ce n’est pas de liens d’intérêts qu’il s’agit, mais bien de conflits d’intérêts reconnus et jugés de niveau 3 par l’agence européenne du médicament, risque le plus élevé[24]. Loin de mettre en doute sa bonne foi ( voire sa foi, au sens propre de religion), nous constatons seulement les oublis et erreurs relevés dans son interview, qui vont toutes dans le sens du crédo vaccinal. Ces « anomalies » confirment les conclusions de nombreuses études américaines qui montrent l’influence des liens d’intérêts sur les opinions exprimées[25] et que même un repas offert peut altérer le jugement[26] sans que le médecin honoré en ait forcément conscience.
Dans le cas de ce professeur interviewée, ce n’est pas un repas que l’industrie lui a offert mais toute une vie professionnelle, sa chaire de professeur créée et financée par l’industrie,[27] une notoriété mondiale et une introduction dans beaucoup d’agences (EMA, OMS, agence anglaise). En France, la loi impose aux médias de préciser les liens d’intérêt des professionnels interviewés[28]. Ces précisions ne constituent pas une critique malveillante de C.A.Siegrist dont la bonne foi[29] n’est pas mise en cause ici, mais seulement le rappel de faits vérifiables susceptibles d’altérer son indépendance et l’objectivité de ses opinions.
« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle les liens d’intérêts d’un expert sont susceptibles, par leur nature ou leur intensité, de mettre en cause son impartialité ou son indépendance »
« L’identification d’un conflit d’intérêts au regard d’une expertise donnée conduit en principe l’organisme à exclure la participation de cet expert. » [30]
« La prévention des conflits d’intérêts répond avant tout à une exigence sociale, politique et philosophique fondamentale de renforcement de la confiance des citoyens dans leurs gouvernants et dans tous ceux qui concourent à l’exercice de l’action publique. »[31]
En conclusion, danger d’une volonté mondiale d’extension vaccinale obligatoire, sans justification scientifique, ni démonstration de bénéfices supérieurs aux risques.
La publication et les termes de cette interview d’une personne théoriquement non impliquée dans la politique sanitaire française confirme d’ailleurs que l’industrie du vaccin mobilise tous ses relais d’opinion, employés et obligés pour promouvoir une extension mondiale des vaccins, en occultant la seule donnée utile pour les citoyens et les médecins fidèles au serment d’Hippocrate, celle de la balance avantages/risques individuels de la personne. Le drame récent de Dengvaxia appliqué en vaccination de masse aux Philippines et retiré en décembre 2017[32] met en lumière l’insuffisance d’expérimentations des vaccins avant leur mise sur le marché de masse aux frais des pays, les citoyens servant de fait de cobayes pour la phase 3 à grande échelle…
La comparaison des cartes des pays européens imposant une obligation vaccinale et de l’indice de corruption montre, de plus, qu’obligation vaccinale se superpose habituellement avec corruption. Les pays européens, mieux notés que la France dans la lutte contre la corruption (pays nordiques, Angleterre, Allemagne, Pays bas, Belgique) n ’ont pas d’obligation vaccinale aussi large, et même aucune pour la plupart. La Suède a même déclaré anticonstitutionnelle l’obligation de vaccination conformément aux conventions internationales sur les droits des personnes et l’éthique. Le seul pays d’Europe qui vient d’élargir son obligation est l’Italie qui est également celui ou règne la mafia et dont un précédent ministre de la santé a été condamné à 10 ans de prison pour avoir imposé l’obligation vaccinale contre l’hépatite contre 600 000 000 de lires. Triste symbole ! Les nombreuses manifestations des italiens, en particulier ceux de la Vénétie contrastent avec l’affirmation de A.C S « L’Italie a connu la même situation : tout le monde a râlé puis, comme tout s’est bien passé, c’est devenu la routine ». Et pourtant combien de procès en cours ?
[1] Par G Delepine Chirurgien oncologue et statisticien, et N Delépine oncologue pédiatre, indépendants de toute firme commercialisant des produits de santé.
[2] Jusqu’ici aucune étude randomisée n’a démontré l’utilité de cette obligation. Si C. A. S se félicite de cette obligation particulière, elle n’apporte aucun fait chiffré qui puisse montrer qu’elle a été utile (nombre de contaminations prouvées avant et après obligation, conséquences évitées, complications observées). C’est d’autant plus étonnant que cette chercheuse, apôtre de la vaccination a toutes les données sous la main et qu’elle ne les a pas publiées…
[3] Pinto M et coll. : Will infant hepatitis B vaccination protect into adulthood ? Extended Canadian experience after a 2-, 4- and 6-month immunization schedule. Pediatr Infect Dis J., 2017 ; 36 : 609-615
[4] Those vaccinated against hepatitis B as neonates frequently require re-vaccination as young adults | WCHLD World Congress on Hepatitis and Liver Diseases Congress Dubai, UAEn October 10-12, 2016
[5] Hernán MA, Jick SS, Olek MJ, Jick H. Recombinant hepatitis B vaccine and the risk of multiple sclerosis. A prospective study. Neurology, 2004,63 : 838-42.
[6] Conseil d’état et cour de cassation Cass. civ., 1, 12 novembre 2015, n˚ 14-17.146, FS-D.
[7] Panorama de droit des accidents médicaux janvier 2016 publié dans Lexbase Hebdo édition privée n˚642 du 4 février 2016
[8] 524.847 € d’indemnisation dans le Cas Michel Gauvin contre état (2006)
[9] Voir aussi l’analyse détaillée des conséquences du vaccin contre l’hépatite B par le Dr M Girard expert auprès des tribunaux www.rolandsimion.org
[10] Par exemple le laboratoire Pasteur-Mérieux MSD a édité une plaquette affirmant : « La salive est un important vecteur de la contamination », alors qu’on n’a jamais rapporté un seul cas de contamination transmise par la salive.
[11] Quelques cas graves chez de tous petits nourrissons qui auraient dû être isolés des personnes toussant et ne pas être promenés dans les grands magasins ou métro comme on le voit trop souvent aujourd’hui. Guéris après surveillance et traitement attentif en néonatologie. Ces cas précoces non prévenus par la vaccination mais bien par les anticorps des mères ayant contracté la maladie dans l’enfance.
[12] Qui sont survenues presque uniquement (7/10) chez des patients gravement immuno- déprimés (4 leucémiques graves, 2 sida) qui seraient sans rougeole, certainement morts d’une autre infection opportuniste
[13] Confondant volontairement ou non la gravité potentielle d’une maladie dans certains pays d’Afrique où règne la malnutrition et l’absence d’équipements médicaux suffisants. En Europe, la rougeole n’est à risques que chez les immunodéprimés néanmoins protégés par les immunoglobulines si on connait un contage réel.
[14] AFP 27 septembre 2016, le continent américain a été déclaré exempt de rougeole par le Comité international d’experts sur cette maladie, lors du 55e Conseil directeur de l’OPS/OMS
[15] Démocratie en santé : les illusions perdues par Thomas Dietrich, responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) de mars 2015 à février 2016 :/democratie_en_sante_Thomas_Dietrich.pdf
[16] Concertation citoyenne sur la vaccination AVIS DU JURY CITOYEN version finalisée, 05 octobre 2016
[17] Concertation citoyenne sur la vaccination AVIS DU JURY DE PROFESSIONNELS version finale – 5 octobre 2016
[18] Alain Fischer a partagé en 2004 un prix de 100 000 € de la Fondation Robert Kock (financée essentiellement par GSK, Bayer, Novartis, Pfizer, Roche, Sanofi Aventis) et en 2013 un prix de 100000€ de Sanofi et Institut Pasteur
[19] Ibid Thomas Dietrich Démocratie en santé : les illusions perdues
[20] Version actuelle du serment d’Hippocrate que jure tout médecin
[21] Déclaration Universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme de l’Unesco adopté en 2005 par 193 pays dont la France
[22] Jugement des médecins nazis en 1947
[23] Plusieurs pays dans le monde ont renoncé à la vaccination de masse par gardasil* ou cervarix* comme le Japon. En France, au moins une plainte au pénal est en cours.
[24] Sa déclaration d’intérêts n’a pas été mise à jour sur les sites depuis 2011
[25] Just how tainted has medicine become ? Editorial du LANCET 2002, Volume 359, Number 9313T3
[26] C de Jong et coll pharmaceutical sponsored meals and physician prescribing patterns for medicare beneficiaries JAMA Intern Med. doi:10.1001/jamainternmed 2016 2765 Published on line June 20, 2016.
[27] créée et co-financée par la Fondation Mérieux, (organisme écran, crée par GSK, Merck, Sanofi Aventis, Wyeth-Léderlé et Vaccines Manufaturers[27]), ni qu’à l’Agence européenne du médicament
[28] Certes loi le plus souvent bafouée, mais que les auditeurs ou téléspectateurs peuvent faire remarquer au CSA …
[29] C’est son droit de croire à l’obligation vaccinale mais il eut été préférable qu’elle se comporte en scientifique animée du doute fécond qui constitue la base de toutes les découvertes fertiles
[30] rapport d’information N° 1281 sur la mise en œuvre de la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé
[31] Rapport de la Commission de réflexion pour la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique, remis au Président de la République française le 26 janvier 2011
[32] Cf tribune agoravox de N et G Delépine décembre 2017 sur dengvaxia https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/securite-vaccinale-un-leurre-200212?pn=1000#forum5098128
9 septembre 2021 à 16 h 47 min
Je crois que tu n’as pas publié un commentaire que j’avais mis…
Sinon, ce week-end sur le site Générations Cités d’Or sera publié un texte important montrant comment les gens se font manipuler et comment ils sont le contraires de gens libres. Ce texte doit faire réfléchir tout un chacun. Les méthodes sont les mêmes que sous le troisième reich.
Information venant de la chorale : pour chanter, vaccin obligatoire et contrôle des pass à chaque début de séances, et en plus chanter avec le masque ! Hérésie totale ! Comme soprano, pour monter haut et tenir les notes hautes il faut énormément d’air, alors impossible avec le masque, et puis le son sort écrasé par la barrière du masque, pas de vibration commune… Nul ! DONC TR7S PEU POUR MOI. Ceci dit, sur la trentaine de personnes vaccinées qu’il reste après l’éviction des non vaccinés, une dizaine on t plus de 80 ans; masque plus vaccins, elle vont mourir rapidement. D’ici le printemps, sur 40 chanteurs que nous étions, il en restera tout au plus dix ou quinze grand maximum.
Un médecin s’alarme de l’incroyable nombre d’enfants de moins de douze ans qui se suicident en France.
Aujourd’hui on nous détourne l’attention avec un hommage rendu aux Invalides à un acteur, Belmondo ! N’importe quoi pour détourner l’attention, et puis transmission en direct sur BTLV !
Pour un rendez-vous chez le notaire on me dit pass ou test pcr de moins de 72 h, et je rétorque que les offices notariaux ne sont pas dans la liste des lieux où le pass est exigé. Je porterais le masque et c’est tout.
Tout cela pèse bien trop.