La Turquie Fait des Progrès dans la Recherche du Premier Vaccin Intranasal Contre le COVID-19 et Produira du Graphène, Substance qui Permettra de Créer des Dispositifs Bioniques Pouvant se Connecter aux Neurones.

ANKARA, TURQUIE 30 JUILLET 2020: Le ministre turc de l’Industrie et de la Technologie, Mustafa Varank, lors de la vidéoconférence. (Ministère de l’Industrie et de la Technologie – Agence Anadolu).

Le ministre turc de l’Industrie et de la Technologie, Mustafa Varank, a indiqué que les étapes préliminaires des essais étaient terminées avec succès et que les essais humains de phase 1 commenceraient bientôt.

Ankara

Le ministre turc de l’Industrie et de la Technologie, Mustafa Varank, a déclaré qu’un groupe de scientifiques de la société Nanografi, spécialisée dans les nanotechnologies, travaille au développement de ce qui sera le premier vaccin intranasal contre la COVID-19 dans le pays.

Dans son discours, lors de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle usine de production de graphène de Nanografi dans la capitale, Ankara, Varank a déclaré que le spray nasal devrait être plus efficace contre la maladie. Varank a affirmé que le vaccin intranasal soutiendra les efforts de la Turquie dans sa lutte contre le coronavirus, ajoutant que le vaccin pourrait être « remodelé » si le virus subissait des mutations. Le ministre turc a indiqué que les étapes préliminaires des essais ont été achevées avec succès et que les essais humains de phase 1 devraient bientôt commencer:

« Notre objectif est de lancer (une campagne de vaccination avec) le vaccin intranasal cette année, après que toutes les étapes cliniques se soient terminées avec succès », a déclaré le ministre.

Le graphène

En outre, Varank a rappelé combien il est difficile de produire le graphène et a déclaré que la Turquie sera l’un des 10 pays qui peuvent produire du graphène à grande échelle grâce à ce nouvel investissement.

Varank a noté que le graphène aidera à fabriquer des matériaux plus durables, des batteries rechargeables ultrarapides, des avions plus rapides et plus légers et même des dispositifs bioniques qui seront en mesure de se connecter aux neurones de l’homme

« Des technologies médicales bioélectroniques offrant un traitement en temps réel par la lecture et le changement de l’électricité corporelle seront développées, et les problèmes de corrosion, d´échauffement et de transmission seront résolus », a ajouté M. Varank.

Selon un rapport du Conseil du Graphène, le coût du matériel, la capacité de production de masse, la normalisation et les processus de certification posent les principales difficultés rencontrées par les producteurs de ce matériau. Le graphène, qui est fait d’une couche de carbone très compacte, est léger, 200 fois plus fort que l’acier et plus conducteur que le cuivre. Le matériau, purement à base de carbone, est l’un des composants les plus importants de la nanotechnologie, et a une épaisseur d’un seul atome. L’usine produira du graphène à faible coût et à échelle industrielle selon des méthodes respectueuses de l’environnement, et devrait avoir l’une des plus grandes capacités de production au monde.

*Traduit du turc par Daniel Gallego. 

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