‎Un Vaccin Covid aux Nanoparticules de Ferritine, Plus Puissant contre les Variants de Covid-19

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   ‎Article à mettre en relation avec cet autre article publié sur ce blog: ‎‎La Magnétogenétique: une technique pour activer les neurones à distance et le métal contenu dans les vaccins…‎‎ ‎

 MG

‎Des chercheurs ont testé sur des primates non humains un prototype de vaccin à base de cette protéine.

‎Les mutations du virus original du SRAS-CoV-2 ont réduit l’efficacité des vaccins existants, qui sont basés sur la souche détectée pour la première fois à Wuhan. Une réponse à ce problème pourrait être trouvée dans les nanoparticules de ferritine, selon un groupe de chercheurs qui a développé un nouveau prototype de vaccin dont les résultats d’essais sur les primates non humains‎‎ ont été recueillis par la plate-forme de préprints bioRxiv‎‎.‎‎ ‎‎Des chercheurs de divers instituts et fondations américaines ont évalué les effets de l’administration de deux doses de ce vaccin sur une période de 28 jours à un échantillon de 32 macaques Rhésus d’origine chinoise. Selon l’étude, l’inoculation des nanoparticules de ferritine a généré des anticorps neutralisants à des niveaux « significativement » plus élevés que ceux des vaccins génétiques.‎‎Concrètement, selon cette recherche, qui n’a pas encore été évaluée par des pairs, le vaccin ‎‎Spike Ferritin Nanoparticle‎‎ (SpFN) a provoqué des anticorps sériques avec une réaction neutralisante « dix fois plus puissante que la plupart des vaccins ». Les différences étaient « minimes » par rapport aux variants d’intérêts du virus. ‎

‎La ferritine et la tempête de cytokines‎

‎La ferritine est une protéine du sang présente chez presque tous les organismes vivants et capable de stocker et de transporter le fer. Étant donné qu’elle est thermostable, les problèmes de logistique et de distribution seraient limités. Cette formule permettrait d’administrer de minuscules particules de ferritine de la protéine Spike du SRAS-CoV-2, celle qui adhère aux cellules ACE2 du corps, afin d’éviter la réplication du virus.‎

‎Des quantités élevées de cette protéine‎‎ indiquent la présence de virus et de bactéries dans l’organisme‎‎ et sont associées à des maladies plus graves de Covid-19. « Dans 50 % des cas, les patients présentant des taux de ferritine exceptionnellement élevés meurent », ressort-il d´une étude de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, Russie).‎

‎D’autres études ont montré que la ferritine peut activer les macrophages, un type de globules blancs du système immunitaire qui jouent un rôle essentiel dans l’immunité innée, la première défense du corps. Lorsqu’ils sont activés, les macrophages commencent à sécréter des cytokines, qui à des niveaux élevés peuvent déclencher ce qu’on appelle la « tempête de cytokines », mortelle pour la moitié des patients, en particulier pour les personnes âgées.‎

 ‎Source‎

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